Pour guérir de l’angoisse nous avons besoin de devenir ce qu’on désire être et s’engager dans sa vie.
Cet article s’adresse à tous, aux hommes et aux femmes qui sentent qu’ils sont retenus dans leur vie, qui souffrent d’inhibition et d’anxiété. Si vous ne vous sentez pas concerné(e)s, vous pouvez le partager.
Ce sont des maux dont souffrent beaucoup de femmes et d’hommes, ils n’ont pas de cause organique, et leur guérison est du domaine de la psychothérapie que j’associe dans ma pratique au coaching. La psychothérapie englobe la psychanalyse.
J’y parle donc aussi de psychanalyse et de coaching,
En prenant ce problème sur le versant solution, la question devient :
Comment devenir ce que l’on désire être ?
Ma réponse: on le devient à plusieurs, au moins deux. Le thérapeute et le patient. Et dans les groupes de paroles, un autre format thérapeutique.
La psychothérapie, le coaching font partie des moyens. Le psycoaching associe la psychothérapie et le coaching
Psychothérapie. Coaching. Psycoaching.
Qu’est-ce qui retient un homme ou une femme d’aller voir un psy (plus qu’un coach) ?
La honte. Il existe aussi chez beaucoup d’hommes, plus que chez les femmes, un reste de l’enfant qui dit : « moi tout seul ». Et avoir une faiblesse, se sentir maladroit, ce n’est pas avouable.
Regardez : y compris les personnages les plus élevés dans la pyramide sociale sont entourés de conseillers et de coachs.
Et vous vous voudriez devenir ce que vous désirez être, tout seul ?
Pourtant vous avez la chance d’avoir à portée de main toutes sortes d’accompagnement personnel qui n’existaient pas il y a un siècle.
Il y a 120 ans, environ. Imaginons une femme, un homme, qui souffre
- d’autolimitations,
- d’un manque d’estime de soi,
- de difficultés dans sa sexualité, domaine où l’inconscient se révèle brutalement tout en restant énigmatique.
- dans certains cas de douleurs physiques d’origine émotionnelle.
- d’angoisse constante, ou d’anxiété ponctuelles handicapantes.
Cette personne, il y a 120 ans que pouvait-il / elle faire ?
Pas grand-chose.
En parler au prêtre, au pasteur, ou au rabbin. Au médecin. Au guérisseur.
Prendre des drogues.
Aujourd’hui encore c’est la solution la plus fréquente : des drogues autorisées et remboursées par la sécurité sociale, que les médecins prescrivent facilement, ou des drogues interdites. L’inconvénient c’est que cela dispense de trouver les solutions dans sa vie.
Et et parmi les solutions il y a toutes sortes d’addictions pour boucher le trou qui est la source de l’angoisse.
C’est à cette époque, il y a 120 ans, que vivait Freud ; il est l’inventeur de la psychothérapie. Bien qu’il soit parfois violemment critiqué, en particulier du côté des thérapeutes comportementalistes, ses découvertes, certains des concepts qui mettent un mot sur des processus psychiques…
“inconscient”, ”refoulement”, “ condensation”, “déplacement”, « transfert », « contre-transfert »…
…restent valides, en ce sens qu’ils sont de bons outils pour comprendre et agir, et tout simplement validés par l’expérience, et leur usage dépasse largement le domaine de la psychanalyse stricto sensu.
Il est courant de jeter Freud aux orties sans savoir de quoi il s’agit. Ce sont le plus souvent des personnes qui ne les ont pas vécues. Sauf un :
Il s’appelle Van Rillaer.
Il vient de sortir un nouveau livre. Il a commencé une psychanalyse et l’a arrêtée. Et depuis il ne cesse de pourfendre la psychanalyse comme étant une gigantesque mystification.
Je l’ai lu et il ne m’a pas convaincu.
Parce que mon expérience personnelle m’a convaincu.
La psychothérapie, la psychanalyse en fait partie, est une réponse authentique à ces maux dont je parlais plus haut. Beaucoup dépend du talent du psy, (la thérapie est un art), de son engagement, et de celui du patient.
Probablement aussi de la concordance entre deux personnalités.
Guérir de l’angoisse et de l’anxiété chronique
Le psy ne guérit pas son patient. Ça c’est la médecine : vous avez un problème, je vous donne la solution. En général des pilules. Cela ne guérit pas, mais ça masque le problème. En psychothérapie, c’est le patient qui se guérit en s’appuyant sur son thérapeute.
Le thérapeute l’oriente, l’éclaire et ensemble ils vivent une expérience relationnelle unique, qui touche aux questions les plus fondamentales auxquelles nous sommes tous confrontés. C’est dans cette relation, et dans les expériences de vie qu’elle suscite que la transformation s’opère.
Ce n’est jamais une réponse exhaustive, car un de ses effets est de mettre au jour cet angle mort de notre présence au monde : notre finitude, incomplétude fondamentale, ce trou infini…et apprendre à vivre avec.
Ce trou que beaucoup remplissent par le culte des idoles, héros des terrains de football, et vedettes du showbiz par exemple, par des addictions, et toutes sortes de pratiques totalisantes, addictives, qui ont pour fonction de boucher ce trou, d’où sourd l’angoisse.
Dans la psychothérapie on apprend à vivre avec ces questions et questionnements, toujours ouverts.
Les réponses résident dans la vie que l’on désire accomplir, et non dans la philosophie ou la psychologie.
Et on analyse ses comportements en particulier relationnels.
La relation est au fondement de la construction de la personne. Elle est la 1ère compétence pour pour prendre sa place et pour réussir ce qu’on entreprend. Et elle est le principal facteur de la réussite de la thérapie.
Quatre questionnements existentiels.
Irvin Yalom, l’inventeur de la “thérapie existentielle”, a identifié quatre questionnements : la mort, la liberté (la responsabilité), le non-sens (d’où la nécessité de donner un sens à sa vie), la solitude (fondamentale de l’être humain).
Ce psychiatre américain (Psychiatre ne désigne pas la même chose aux Etats-Unis qu’en France) a pour particularité de reconnaître l’héritage de Freud, sans en faire une idole, et de construire un corpus personnel à partir de sa propre expérience plus les centaines de patients qui sont passés par son cabinet.
Or l’expérience m’a appris que le travail psy gagne à être étayé dans une dimension plus pragmatique où il s’agit de négocier les changements que l’on a à mener dans sa vie.
Cette dimension plus pragmatique, elle est donnée par le coaching.
Devenir un être humain engagé dans la vie, ayant suffisamment fait reculer l’angoisse pour sortir de l’inhibition et être capable d’agir et de regarder lucidement devant soi.
Avancer en regardant devant soi, c’est difficile, car au-delà qu’y a-t-il ?
Comment peut-on s’engager dans sa vie quand on sait qu’au bout du compte, il restera quoi ?
Il n’y a pas d’autre voie que de se mettre en route, libéré de ses retenues et de ses inhibitions. Se plonger dans le courant de la vie.
Le problème de beaucoup est qu’il leur est impossible de se plonger librement dans le courant de la vie, à cause de l’angoisse. Car on est retenu. Et cette retenue affecte tout ce qu’on entreprend. Je reprends une terminologie du développent personnel : on laisse en friche son potentiel.
Or l’angoisse ça se soigne par la psychothérapie.
En quoi la psychothérapie est-elle indispensable ?
Parce que les obstacles à notre engagement dans la vie sont inconscients.
- Parce que, pour se jeter à l’eau, froide, se mettre en route, on doit se dégager des culpabilités souvent inconscientes, souvent construites dans la relation avec les parents. Ces culpabilités sont source d’angoisse quand on les transgresse. Double angoisse : angoisse de faire du mal, angoisse de solitude provoquée par la perspective de la séparation. Le paradoxe c’est que c’est justement cette séparation qui nous libère de ces culpabilités.
- Parce qu’on doit débusquer une angoisse qui se cache derrière toute action toute réalisation qui nous retient de vivre. L’angoisse de notre fin ultime. On s’en protège en tournant le dos à l’avenir et en restant attaché au passé. Cela se manifeste par l’immobilisme, tant géographique que professionnel. Par des activités qui n’engagent à rien. Là aussi la résolution nécessite un patient travail de détachement, et d’acceptation.
Oui mais « comment faire » ?
Se séparer
Pour se séparer on a besoin de devenir quelqu’un, d’unique, de s’épaissir, ce qu’on appelle devenir soi.
Et de construire en soi des appuis solides. Il y en a huit.
Huit axes du travail thérapeutique. Ce sont les huit conditions pour être bien, engagé dans sa vie par une contribution personnelle au devenir humain.
1 Donner un sens à sa vie et se mettre en mouvement.
Un sens : une vision, un projet, une direction, une contribution au développement humain.
2 S’incorporer
Habiter son corps, développer son état de présence. Mettre en place une routine quotidienne, dont la méditation.
3 S’enraciner.
Prendre conscience de son patrimoine et cultiver ses racines, se rattacher à ses « origines » ; conscientiser et affirmer ses valeurs.
4 Appartenir.
Développer ses groupes d’appartenances, qui font partie de notre construction identitaire.
5 Se relier.
Rencontrer, développer sa spiritualité c’est donner une dimension cosmique à notre existence sur cette Terre.
6 Être un homme/une femme.
Définir son positionnement masculin /féminin / transgenre. L’accepter et s’y affirmer.
7 Être reconnu.
Avoir une place, professionnelle, associative, où on est reconnu, et où on s’épanouit.
8 Être reliant.
Devenir pour autrui une référence, un point d’appui. Parent, tuteur, expert, manager, leader, associé, contributeur…
Je propose:
Thérapies brèves. Moins de 20 séances.
Un programme de coaching : cinq-huit séances.
Thérapies courtes: deux ans maximum.
Vous pouvez me contacter.
Par mél: eliezer.devlp@gmail.com